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Moustique tigre : une campagne nationale pour participer à sa surveillance

Moustique tigre

Le moustique tigre (Aedes albopictus) est une espèce invasive de moustique particulièrement nuisante installé en France depuis plusieurs années. Pour mieux surveiller sa propagation sur le territoire, l'Anses propose au grand public de participer via le site « Signalement Moustique ». Celui-ci donne par ailleurs des conseils pour apprendre à bien l'identifier mais aussi à s'en prémunir.

« L’ensemble de la population peut participer à la surveillance de cette espèce afin de mieux connaître sa répartition. Il s'agit d'une action citoyenne permettant de compléter les actions mises en place. », précise l'Anses. Mais attention : tout ce qui vole n’est pas un moustique et tout moustique n’est pas un moustique tigre. C'est pourquoi, pour éviter les erreurs, le site demande de répondre à trois questions : le moustique est-il de petite taille (moins de 5 millimètre) ? Est-il noir et blanc (le moustique tigre est facile à identifier grâce à ses rayures noires et blanches présentes sur le corps et les pattes qui lui donnent un aspect contrasté) ? Et enfin, dispose-t-il d’un appareil piqueur en prolongement de la tête ? Trouver une société de démoustication à Nice.

Une espèce implantée dans de très nombreux endroits

Avant de signaler un moustique tigre, il faut disposer d’une photographie du moustique ou son état doit permettre une identification (par envoi d’un échantillon à l’opérateur en charge de la démoustication dans votre région). A noter que le moustique tigre est silencieux et diurne, c’est-à-dire qu’il pique plutôt le jour (principalement le matin et le soir), alors que le moustique commun a plutôt tendance à piquer la nuit. Par ailleurs, l’espèce est aujourd’hui implantée dans plus de 100 pays sur les cinq continents. Cette expansion fulgurante, liée principalement au commerce international (de pneus notamment), lui vaut d’être classé parmi les dix espèces les plus invasives au monde.

Comme l'explique le site de l'Anses, l’exposition des moustiques tigres présents en France aux virus de la dengue, du chikungunya ou du Zika est notamment possible lorsque des voyageurs, de retour de pays où ces maladies sont présentes (Antilles, Amérique du Sud, Asie, Océan Indien) reviennent infectés, introduisent ces virus en France et se font piquer par des moustiques tigres locaux. « Après quelques jours, ces moustiques seront capables de transmettre à leur tour, sur le territoire métropolitain, le virus à une personne qui n’a pas voyagé. », précise l'agence sanitaire. En 2010 par exemple, deux cas autochtones de dengue et deux cas autochtones de chikungunya ont été détectés à Nice et à Fréjus.

Comment se protéger du moustique tigre ?

L'Aedes albopictus étant particulièrement résistant et adapté à l'environnement humain, il se développe préférentiellement dans des environnements péri-urbains ainsi que dans des zones urbaines très denses. Il prolifère dans toutes sortes de récipients et réservoirs d’eau artificiels : vases, pots, fûts, bidons, rigoles, avaloirs pluviaux, gouttières, terrasses sur plots, vieux pneus… Il est donc important de suivre quelques recommandations pour éviter sa prolifération, en premier lieu détruire les lieux de pontes. Notamment vider régulièrement ou supprimer les coupelles sous les pots de fleurs et vases, et mettre à l’abri de la pluie les seaux, le matériel de jardin, et les récipients divers.

En parallèle, il convient aussi d'éliminer les lieux de repos du moustique tigre, qui se repose principalement dans la végétation. « Entretenir son jardin, élaguer les arbres, débroussailler les haies et les herbes hautes, éviter le stockage de débris végétaux permettent de limiter les lieux de repos. », indique l'Anses. La prévention passe également par la protection contre les piqûres de moustiques, et plusieurs méthodes sont possibles : porter de vêtements longs, amples et claires, aménager son habitat (installer des moustiquaires aux fenêtres…) et utiliser de produits répulsifs cutanés dont l’efficacité est reconnue et en veillant bien à suivre les précautions d’emploi indiquées.

Source : Santemagazine.fr

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